Istituto per la Documentazione Giuridica / CNR

Rivista «Informatica e diritto»

Fascicolo 1, 1997


Le rôle de l’informatique dans le processus d’élaboration des lois*

Giacomo Oberto
Juge au Tribunal de Turin
Secrétaire Général Adjoint de l’Union Internationale des Magistrats

Notes

1. Riflessioni politiche sull’ultima legge del nostro sovrano che riguarda l’amministrazione della giustizia, La scienza della legislazione e gli opuscoli scelti, Livorno, 1826-1827, p. 350. Gaetano Filangieri, né en 1752, mourut en 1788 ; La scienza della legislazione fut publié entre 1780 et 1785.

2. A ce propos on pourrait citer, par exemple, le célèbre livre de Cesare Beccaria, Dei delitti e delle pene (IV. Interpretazione delle leggi), publié en 1764.

3. Sur ce sujet cf. G. Zagrebelsky, Ordinamenti giuridici pluralistici ed applicazione automatica della legge, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International, sous la direction de Fanelli et Giannantonio, Roma, 3-7 mai 1993), I, Roma, 1994, p. 273 et s. ; du même auteur cf. aussi Il diritto mite, Torino, 1992, p. 20 et s.

4. Cf. l’avis exprimé par Portalis au cours de la séance du 14 Thermidor an 9 du Conseil d’Etat sur le Titre préliminaire du code civil : «... le cours de la justice serait interrompu, s’il n’était permis aux juges de prononcer que lorsque la loi a parlé. Peu de causes sont susceptibles d’être décidées d’après une loi, d’après un texte précis : c’est par les principes généraux, par la doctrine, par la science du droit, qu’on a toujours prononcé sur la plupart des contestations. Le Code civil ne dispense pas de ces connaissances ; au contraire il les suppose» (cf. Discussions du Code civil dans le Conseil d’Etat, par Jouanneau et Solon, I, Paris, 1805). Déjà la «Grande Ordonnance» de 1667 (tit. 25, art. 1) donnait aux parties d’un procès la possibilité d’attaquer en justice pour dommages-intérêts les juges qui auraient refusé «de juger les causes qui sont en état d’être jugées» (cf. Pothier, Traité de la procédure civile, Œuvres posthumes de M. Pothier, t. III, Paris, 1809, p. 88) ; contre le refus du juge les parties pouvaient aussi interjeter au Parlement un «appel de déni de justice», après «deux sommations de quinzaine en quinzaine, pour justifier que le Juge est refusant de rendre justice, et que l’appelant ne se plaint pas témérairement» (cf. Ferrière, Dictionnaire de droit et de pratique contenant l’explication des termes de droit, d’Ordonnaces, de Coutumes et de Pratique, avec les Jurisdictions de France, I, Paris, 1769, p. 96).
On pourra encore remarquer que l’art. 4 du code Napoléon a aussi influencé d’autres codifications, même dans les systèmes de l’Europe orientale (cf. par exemple l’art. 3 du Codul civil de la Roumanie).

5. V. infra, nos 4 et s.

6. L’inflation législative et l’indigestion du corps social, Foro it., 1977, V, c. 174 et s.

7. La morte del diritto, Balladore Pallieri, Calamandrei, Capograssi, Carnelutti, Delitala, Jemolo, Ravà, Ripert, La crisi del diritto, Padova, 1953, p. 180 : «Più cresce il numero delle leggi giuridiche e più diminuisce la possibilità della loro accurata e ponderata formazione. L’analogia, sotto questo aspetto, tra l’inflazione legislativa e l’inflazione monetaria, da me usata più volte, è decisiva. La funzione legislativa straripa ormai dall’alveo, nel quale dovrebbe contenersi secondo i principi costituzionali. Il confine tra potere legislativo e potere amministrativo, in particolare tra Parlamento e Governo, è sempre più frequentemente e inevitabilmente violato. Perciò la moltiplicazione delle leggi al pericolo in linea di certezza non può non associare l’altro pericolo in linea di giustizia».

8. Tacite, Annales, Liv. III, ch. 27.

9. V. dans ce sens Borruso, La legge, il giudice e il computer, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 52.

10. Ces données ont été fournies par le président de la Chambre des députés (l’une des deux assemblées du Parlement italien), M. Luciano Violante (cf. l’article Violante: la Camera al lavoro contro la giungla delle leggi, dans le quotidien Il Sole 24 Ore du 28 juin 1996). Le nombre des lois approuvées par le parlement depuis la constitution du Royaume d’Italie (1861) serait par contre d’environ 150/200.000 unités (cf. Drafting News, nov./déc. 1996, à la page web http://www.idg.fi.cnr.it/ita/informazione/draft.htm).

11. Cf. le Notiziario delle Tecniche Legislative - Riservato ad uso interno, n° 2, au site web http://www.idg.fi.cnr.it/ita/informazione/draft2.htm.

12. On emploie dans ce cas-là en italien le mot : testi unici (textes uniques).

13. Cf. le decreto legislativo n° 385 du 1er septembre 1993.

14. Afin d’éviter que ces dispositions soient bientôt à leur tour «disloquées» par des lois successives, dictées par des raisons contingentes et qui ne tiennent pas compte des exigences d’ «harmonie interne» de la législation, il faudrait situer ces lois «organiques» - dans le système général des sources du droit - à un niveau supérieur par rapport aux lois ordinaires ; cette proposition a été avancée, par exemple, par G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor (Actes de la Giornata di studio. Legimatica: informatica per legiferare. L’informatica al servizio degli organismi legislativi in Europa e in Italia, Firenze, 25 novembre 1994), Napoli, 1995, p. 19.

15. Dans un article publié en 1949 dans une revue juridique des Etats-Unis le juriste américain Lee Loevinger désignait par le mot jurimetrics (jurimetrie) une nouvelle branche d’E9‚tudes juridiques : celle qui a pour objet l’emploi des ordinateurs à l’étude et à l’application du droit. En Italie Vittorio Frosini, célèbre philosophe du droit, publia en 1968 un livre intitulé Cibernetica, diritto e società. Dans la même année Mario G. Losano, un autre philosophe du droit, publia son ouvrage Nuovi sviluppi della sociologia del diritto. Cette nouvelle discipline, appelée dans un premier moment giuscibernetica (cybernétique juridique) prit ensuite le nom de informatica giuridica. Sur ce thème cf. en particulier Losano, Giuscibernetica, Torino, 1969; Losano, Corso di informatica giuridica, Milano, 1981; Losano, Informatica per le scienze sociali, Torino, 1985; Losano, Il diritto privato dell’informatica, Torino, 1986; Losano, Il diritto pubblico dell’informatica, Torino, 1986; Biagioli, Lezioni di informatica giuridica, Firenze, 1980; Giannantonio, Introduzione all’informatica giuridica, Milano, 1984; Borruso, Computer e diritto, Milano, 1988; Ferri, Giacobbe e Taddei Elmi, Informatica e ordinamento giuridico, Milano, 1988; Frosini, Informatica, diritto e società, Milano, 1988; Caridi, Metodologia e tecniche dell’informatica giuridica, Milano, 1989; Traversi, Il diritto dell’informatica, Milano, 1990; Alpa, L’applicazione delle tecnologie informatiche nel campo del diritto, Dir. informazione e informatica, 1996, p. 515 et s.

16. Cf. Novelli e Giannantonio, Manuale per la ricerca elettronica dei documenti giuridici - Sistema Italgiure, Milano, 1982; Giannantonio, Diffusion of Legal Data in the Italgiure System: the Foreign User and the Non Legal User, Informatica e diritto, 1983, p. 97 et s.; Fanelli et Giannantonio (sous la direction de -), L’informatica giurica e il Ced della Corte di Cassazione, Actes du colloque de l’Università degli studi di Roma La Sapienza, 27-29 novembre 1991, Milano, 1992; Pascuzzi, Cyberdiritto, Bologna, 1995, p. 89 et s. Sur les problèmes posés par la diffusion, par le biais de l’informatisation, des sommaires d’arrêts et de doctrine cf. Chiarloni, Giurisprudenza e dottrina nell’era della rivoluzione informatica (note sui sistemi di documentazione), Riv. dir. proc., 1992, p. 590 et s.; Bin, Il precedente giudiziario, Padova, 1995.

17. Dans le système italien la Cour Constitutionnelle a le pouvoir d’abroger les lois.

18. Voici les renseignements fournis au sujet du mathématicien George Boole par l’encyclopédie «Microsoft Encarta» (Copyright 1994 Microsoft Corporation. Copyright 1994 Funk & Wagnall’s Corporation) : «Boole, George (1815-1864), British mathematician and logician, who developed Boolean algebra. Largely self-educated, in 1849 Boole was appointed professor of mathematics at Queen’s College (now University College) in Cork, Ireland. In 1854, in An Investigation of the Laws of Thought, Boole described an algebraic system that later became known as Boolean algebra. In Boolean algebra, logical propositions are denoted by symbols and can be acted on by abstract mathematical operators that correspond to the laws of logic. Boolean algebra is of prime importance to the study of pure mathematics and to the design of modern computers».

19. Cf. dans ce même sens Caridi, L’applicazione della legge mediante procedure automatizzate. Problemi e proposte, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 113.

20. Savatier, L’inflation législative et l’indigestion du corps social, préc., c. 175.

21. Cf. Borruso, La legge, il giudice e il computer, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 52 et s.

22. Cf. par exemple le rapport de G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 17 et s. où l’auteur exprime des graves préoccupations concernant l’état actuel des techniques de législation et surtout le danger que la situation se détériore dans le futur ; il explique aussi la raison pour laquelle il préfère parler de «techniques législatives» (au pluriel) et de «légistique» plutôt que de «technique législative» (au singulier). Sur les techniques de législation cf. aussi Bartole (sous la direction de -), Lezioni di tecnica legislativa, Padova, 1990; D’Antonio (sous la direction de -), Padova, 1990.

23. Voici deux exemples pris au hasard parmi les innombrables qu’on pourrait citer : «Allegato - modificazioni apportate in sede di conversione al decreto-legge 29 giugno 1996, n. 341. All’articolo 1, sono premessi i seguenti: «Art. 01. 1. Le disposizioni di cui ai commi 2 e 3 dell’articolo 1 della legge 27 dicembre 1990, n. 404, come modificate dall’articolo 1, comma 1, del decreto-legge 16 maggio 1994, n. 290, convertito, con modificazioni, dalla legge 15 luglio 1994, n. 443, sono ulteriormente prorogate sino al 31 dicembre 1996. (...)» (cf. l’annexe à l’art. 1 de la loi n° 427 du 8 aout 1996).
«Il termine di cui al quinto comma dell’articolo 18 della legge 28 gennaio 1977, n. 10, modificato dall’articolo 8 della legge 29 luglio 1980, n. 385, e dall’articolo 1 del decreto-legge 8 gennaio 1981, n. 4, convertito in legge dalla legge 12 marzo 1981, n. 58, è prorogato al 31 dicembre 1985. La sanzione di cui al quinto comma dell’articolo 18 della legge 28 gennaio 1977, n. 10, non si applica per le concessioni in scadenza dal 30 gennaio 1982 alla data di entrata in vigore della legge di conversione del presente decreto» (cf. l’alinéa 5e ajouté à l’article unique du decreto-legge n° 901 du 22 décembre 1984).

24. Cf. par exemple les art. 1, 2 et 3 de la loi n° 662 du décembre 1996, composés respectivement par 267, 224 et 217 alinéas ; une explication de cette véritable monstruosité est fournie par G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 18 et s.

25. Dans la formulation introduite par la loi portant réforme du droit de la famille (loi n° 151 du 19 mai 1975).

26. Pour une critique de la formulation actuelle de l’art. 169 code civil italien et pour l’explication de ses conséquences sur le plan juridique v. Corsi, Il regime patrimoniale della famiglia, II, 2, Milano, 1984, p. 98 et s.

27. Introduit en 1975 par la réforme précitée (cf. supra, note 25).

28. Cf. la loi n° 52 du 6 février 1996, qui a formellement reconnu dans le droit interne italien la directive communautaire du 5 avril 1994 relative aux clauses abusives, en introduisant les articles 1469-bis à 1469-sexies du code civil. Sur ce sujet v. par exemple Roppo, La nuova disciplina sulle clausole abusive nei contratti fra imprese e consumatori, Riv. dir. civ., 1994, I, p. 277 et s.; Giampieri, L’attuazione della direttiva sulle clausole abusive negli stati dell’Unione Europea, Riv. dir. civ., 1995, II, p. 551 et s.; Pardolesi, Clausole abusive, pardon vessatorie: verso l’attuazione di una direttvia abusata, Riv. crit. dir. priv., 1995, p. 523 et s.

29. Cf. par exemple Alpa, La riformulazione delle condizioni generali dei contratti delle banche, I contratti, 1996, p. 6.

30. Cf. les art. 2082 et s., 2229 et s., 2238 du code civil italien.

31. Dans ce même sens v. aussi Pagano, Informatica e potere legislativo (relazione alle seconde giornate di informatica giuridica, Brasilia, 10-14 agosto 1981), Informatica e diritto, 1982, p. 93 et s.; Caridi, L’applicazione della legge mediante procedure automatizzate. Problemi e proposte, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 112 et s.

32. Sur l’emploi de l’informatique juridique «documentaire» afin de découvrir les lacunes de la loi du point de vue logique v. Catala, L’ informatica e la razionalità del diritto, Informatica e diritto, 1981, p. 15 et s.

33. Le thesaurus peut détecter dans les documents de toute banque de données la présence des mots indiqués par les usager, même lorsqu’ils s’y trouvent conjugués ou déclinés.

34. Sur cette particularité du système Italgiure-Find cf. Borruso, La legge, il giudice e il computer, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 64 et s.; Borruso, L’informatica al servizio della didattica giuridica, Didattica giuridica e informatica (sous la direction de Caridi), Milano, 1993, p. 60 et s.; Alpa, L’applicazione delle tecnologie informatiche nel campo del diritto, préc., p. 518 et s.

35. Cf. Usai, Le prospettive di automazione delle decisioni amministrative in un sistema di teleamministrazione, Dir. informazione e informatica, 1993, p. 169 et s.; adde Pascuzzi, Cyberdiritto, préc., p. 232 et s. En général sur les systèmes experts dans l’activité juridique v. Sartor, Le applicazioni giuridiche dell’intelligenza artificiale, Milano, 1990, p. 33 et s.; Fameli, Il ruolo dell’intelligenza artificiale nei sistemi informativi giuridici - Tendenze, problemi e prospettive, Informatica e diritto, 1991, p. 5 et s.; Fameli, Nannucci et Di Giorgi, Expert Systems and Databases: A Prototype in Environmental Law, Informatica e diritto, 1991, p. 227 et s.; Aguiló Regla, Técnica lgislativa y documentación automática de legislación, Informatica e diritto, 1990, p. 87 et s.; Martino (sous la direction de -), Analisi automatica dei testi giuridici, Milano, 1988; Biagioli, Mariani, Tiscornia, Explex: un sistema esperto per la rappresentazione e l’analisi di testi legislativi, Informatica e diritto, 1988, p. 203 et s.; Martino, Introduzione ai sistemi esperti nel diritto, Informatica e diritto, 1988, p. 5 et s.; Fameli et Nannucci, I sistemi esperti nel diritto - Strumenti e metodi di sviluppo, Informatica e diritto, 1988, p. 15 et s.; Schauss, Systèmes experts et droit, Informatica e diritto, 1987, p. 91 et s.; Gros, Systèmes experts et banques de données juridiques, Informatica e diritto, 1985, p. 177 et s. Sur l’emploi des systèmes experts dans l’apprentissage du droit cf. Caridi, Metodologia dell’insegnamento del diritto con sussidi tecnologici, Didattica giuridica e informatica (sous la direction de Caridi), Milano, 1993, p. 96 et s.; Pascuzzi, Cyberdiritto, préc., p. 232 et s.
Voici la définition des termes «système expert» et «moteur inférentiel» fournie par l’encyclopédie «Microsoft Encarta» (Copyright 1994 Microsoft Corporation. Copyright 1994 Funk & Wagnall's Corporation) : «Expert System, a type of computer application program that makes decisions or solves problems in a particular field, such as finance or medicine, by using knowledge and analytical rules defined by experts in the field. Human experts solve problems by using a combination of factual knowledge and reasoning ability. In an expert system, these two essentials are contained in two separate but related components, a knowledge base and an inference engine. The knowledge base provides specific facts and rules about the subject, and the inference engine provides the reasoning ability that enables the expert system to form conclusions. Expert systems also provide additional tools in the form of user interfaces and explanation facilities. User interfaces, as with any application, enable people to form queries, provide information, and otherwise interact with the system. Explanation facilities, an intriguing part of expert systems, enable the systems to explain or justify their conclusions, and they also enable developers to check on the operation of the systems themselves. Expert systems originated in the 1960s; fields in which they are used include chemistry, geology, medicine, banking and investments, and insurance».
Le mot «inférence» (inference) est ainsi défini par l’encyclopédie «Infopedia» (Softkey Multimedia, 1995) : «1 : the act or process of inferring: as
a : the act of passing from one proposition, statement, or judgment considered as true to another whose truth is believed to follow from that of the former
b : the act of passing from statistical sample data to generalizations (as of the value of population parameters) usu. with calculated degrees of certainty 2 : something that is inferred; esp : a proposition arrived at by inference 3 : the premises and conclusion of a process of inferring».

36. Le texte de ce document est publié au Journal officiel (Gazzetta Ufficiale della Repubblica Italiana) n° 129 (suppl. ord. n° 40) du 29 mai 1986 ; cf. aussi Foro it., 1985, V, c. 265 et s.; cf. aussi Marziale, I «Suggerimenti per la redazione dei testi normativi» della regione Toscana: un esempio da imitare, Foro it., 1985, V, c. 265 et s.

37. Le texte de ce manuel est publié dans Foro it., 1986, V, c. 140 ss.

38. Le texte de ce manuel est publié dans Pol. dir., 1992, p. 351 et s.; le document se trouve aussi sur Internet au site suivant: http://www.idg.fi.cnr.it/ita/idg/legimatica/manresc.htm. Pour un historique detaillé des tentatives de rationaliser le processus de création des lois en Italie v. G.U. Rescigno, Dal rapporto Giannini alla proposta di manuale unificato per la redazione di testi normativi, adottata dalla conferenza dei presidenti dei consigli regionali, Foro it., 1993, V, c. 34 et s. Adde G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 17 et s.

39. Cf. le document Programma e attività per il miglioramento della qualità formale della legislazione regionale, élaboré par le Gruppo di lavoro «Legislazione regionale» de la Conferenza dei Presidenti dell’Assemblea, dei Consigli regionali e delle Province autonome (http://www.idg.fi.cnr.it/ita/idg/legimatica/genco3.htm).

40. Depuis 1989 un bureau, composé par trois fonctionnaires, a été institué auprès du Sénat italien. Ce service, appelé «Service pour la rédaction et la révision des textes législatifs et de s documents», a pour tâche de vérifier l’exactitude, au niveau de la forme, de tous les projets de loi avant même qu’ils soient imprimés et distribués aux sénateurs ; aussi auprès de la Chambre des Députés plusieurs bureaux s’occupent d’assister les députés dans la rédaction technique des textes des projets des lois (cf. G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 23). Au niveau des régions un Osservatorio legislativo interregionale a été mis en œuvre ; son but est celui de coordonner le travail des fonctionnaires qui dans chaque région s’occupent de la rédaction technique des textes des lois régionales ; cet organisme est pourtant complètement séparé de ses homologues à niveau de législation de l’état (cf. G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 31).

41. Il faudrait plutôt penser ici à la mise en place de ce que les anglais appellent une check-list (en allemand : Checkliste), c’est-à-dire d’un tableau du genre de ceux élaborés par les constructeurs d’appareils composés de plusieurs parties, sur lequel on afficherait «pièce par pièce» les données concernant tous les problèmes posés par le fonctionnement concret d’une loi (sur ce sujet v. G.U. Rescigno, Dal rapporto Giannini alla proposta di manuale unificato per la redazione di testi normativi, adottata dalla conferenza dei presidenti dei consigli regionali, préc., c. 35 et s.). Aussi dans ce domaine on pourrait penser à l’emploi de logiciels (en effet la «légimatique» s’occupe également de ce sujet : cf. infra, n. 7), mais les critères à adopter ici sont trop subjectifs et variables.

42. En Italie on a proposé, par exemple, la constitution d’un Ufficio di fattibilità delle leggi, c’est-à-dire d’un bureau dont la tâche serait celle de vérifier si les lois que le Parlement va approuver sont concrètement «faisables». Ce bureau devrait être créé, selon certains, auprès du Parlement et, selon d’autres, auprès du gouvernement (cf. G.U. Rescigno, Dal rapporto Giannini alla proposta di manuale unificato per la redazione di testi normativi, adottata dalla conferenza dei presidenti dei consigli regionali, préc., c. 35 et s. ; Cervati, Metodi e tecnica della legilazione in alcuni recenti orientamenti della dottrina di lingua tedesca, Foro it., 1985, V, c. 286 ; sur ces thèmes v. aussi les travaux de la commission parlementaire «Barettoni Arleri» - ainsi appelée du nom de son président - dont la relation finale avait été présentée au Parlement le 17 juin 1981). D’autres pays connaissent déjà ce genre de bureau : ainsi en Grande Bretagne le procédé du drafting des lois relève de la compétence de plusieurs commissions, telles que le Legislation Committee, le Future Legislation Committee (auprès du gouvernement), le Parliamentary Counsel, le Joint Committee et le English Law Commission (auprès du parlement). Outre-Manche on connaît d’ailleurs depuis 1975 un véritable traité de technique législative contenu dans le bien connu Renton Report : v. Carozza, «Legislative process» e problemi di «tecnica legislativa»: cenni sull’esperirenza dei paesi anglosassoni (U.S.A. e Inghilterra), Foro it., 1985, V, c. 287 et s. Les pays de langue allemande connaissent de leur côté depuis longtemps des règles visant à améliorer la technique législative : cf. par exemple l’exemple autrichien des «vorläufige Richtlinien für die Abfassung automationsgerechter Rechtsvorschriften», rédigées en 1970 (cfr. Cervati, Metodi e tecnica della legilazione in alcuni recenti orientamenti della dottrina di lingua tedesca, Foro it., 1985, V, c. 283) ; plus récemment (1990) l’Autriche a adopté un manuel officiel intitulé Handbuch der Rechtssetzungstechnik, dont la première partie porte le titre de Legistische Richtlinien (cf. G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 30; adde Lachmeyer et Stöger, Informatics and Legislative Techniques in Austria, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 103 et s.). Très significative aussi l’expérience du Canada qui, depuis 1918, connaît une «Conférence sur l’uniformisation des lois» ; cet organisme avait adopté déjà en 1919 un rapport contenant des règles de rédaction législative, qui à la suite a été à plusieurs reprises modifié. La version actuellement en vigueur du «protocole de rédaction législative bilingue adopté par la conférence sur l’uniformisation des lois au Canada» peut être consulté sur Internet au site web http://www.law.ualberta.ca/alri/ulc/acts/fdraft.htm.

43. Ce domaine a été exploré surtout par l’Istituto per la Documentazione Giuridica (IDG) du Consiglio Nazionale delle Ricerche (C.N.R.) italien, ayant son siège à Florence, auprès duquel on a constitué une «unité opérationnelle légimatique», composée par MM. Carlo Biagioli, Pietro Mercatali et Giovanni Sartor. La page web de cette unité se trouve à l’adresse suivante: http://www.idg.fi.cnr.it/ita/idg/legimatica. Sur ce sujet cf. aussi Biagioli, Mercatali, Sartor, Elementi di legimatica, Padova, 1993; Biagioli, Mercatali et Sartor (sous la direction de -), Legimatica: informatica per legiferare, Napoli, 1995; Ainis et Pagano, Guida bibliografica al drafting legislativo, Rass. parlam., 1995, p. 13 et s.; Mercatali, Procedure per la verifica «legimatica» della scrittura di un testo normativo comunale, Informatica ed enti locali, 1996. Sur les perspectives futures de la légimatique cf. Biagioli, Legimatica: verso una seconda generazione degli strumenti informatici, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 75 et s.; Taddei Elmi, Dalla legistica alla legimatica, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 267 et s.; Sartor, La legimatica: un modello per l’informatica giuridica?, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 93 et s.; Tiscornia, L’utilizzo di modelli della conoscenza nella legimatica, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 313 et s.
Dans ce domaine nombreuses initiatives et colloques ont marqué ces dernières années. A titre d’exemple on pourra mentionner ici les séminaires suivants : Fonti, tecniche legislative, fattibilità, implementazione delle leggi e sistemi informativi, Palermo, les 27-29 avril 1989, organisé par la Conferenza dei Presidenti dell’Assemblea, dei Consigli regionali e delle Province autonome; Tecnica della legislazione: metodologie e strumenti informatici, Bologna, le 4 mai 1992, organisé par le IDG et le CIRFID; Towards a Global Expert System in Law, Firenze, les 1-3 décembre 1993, organisé par le IDG (un résumé en langue anglaise des travaux peut être repéré à l’adresse Internet suivante : http://tkiwww.kub.nl:2080/tki/Docs/Think/3-2/cfrep3.html); Legimatica: informatica per legiferare, Firenze, 25 novembre 1994, organisé par le IDG; Informatica legislativa: esperienze e contesti operativi, Gorizia, les 14-15 décembre 1995, organisé par la TECDOMUS, le CIRFID et le IDG; Produzione legislativa e analisi di fattibilità delle leggi, Genova, les 20-21 juin 1996, organisé par la région Ligurie et par la Conferenza dei presidenti dell’assemblea e dei consigli regionali e delle province autonome. Des cours sur les techniques législatives comprénant des exercices de drafting de législation à l’aide des logiciels sont organisés par la Scuola di scienza e tecnica della legislazione de l’institut I.S.L.E. (Istituto per gli studi legislativi) à Rome (cf. la révue Drafting News, suppl. n° 2 au n° 1-2/96 de la révue Iter Legis, bimestrale di informazione e critica legislativa) ainsi que par l’ANCI (Associazione Nazionale dei Comuni Italiani) à Naples (cf. Notiziario delle Tecniche Legislative - Riservato ad uso interno, mars 1996, à l’adresse web http://www.idg.fi.cnr.it/ita/informazione/draft2.htm) et par le ISAPREL (Istituto superiore per l’addestramento del personale delle regioni e degli enti locali) à Venise (cf., aussi pour d’autres renseignements, G.U. Rescigno, Le tecniche legislative oggi in Italia, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 26 et s.).
Il faudra encore ajouter que l’université de Perugia (Faculté de sciences politiques) a activé il y a trois ans des cours de technique de la législation et que depuis cette année un doctorat sur cette matière a été créé auprès de l’université de Camerino (le titre du doctorat est : Metodi e tecniche della formazione e della valutazione delle leggi ; pour des renseignements supplémentaires et pour le calendrier des conférences concernant ce doctorat v. la page web http://www.idg.fi.cnr.it/ita/idg/legimatica/dottorato.htm). Pour d’autres renseignements concernant la «légimatique» et, plus en général, les problèmes de technique législative cf. les révues télématiques Drafting News, supplement télématique à la revue Iter Legis, d’informazione e critica legislativa à l’adresse web: http://www.idg.fi.cnr.it/ita/informazione/draft.htm et Notiziario delle Tecniche Legislative - Riservato ad uso interno, à l’adresse web: http://www.idg.fi.cnr.it/ita/informazione/draft2.htm.

44. Cf. Mercatali, Legimatica e redazione delle leggi, http://www.idg.fi.cnr.it/ita/idg/legimatica/relaz1.htm ; cet article est aussi publié dans une version plus complète, dans Biagioli, Mercatali et Sartor (sous la direction de -), Legimatica: informatica per legiferare, préc., p. 37 et s.

45. En particulier par deux chercheurs de l’institut pour la documentation juridique du C.N.R., MM. Pietro Mercatali et Carlo Biagioli. L’adresse de cet institut est la suivante : via Panciatichi 56/16 - 50127 Firenze (tel. +39 55 43995 - fax +39 55 4221637 e-mail: idg@idg.fi.cnr.it).

46. V. le n° précédent.

47. Le manuel Iperinflex déconseille de renvoyer à une autre loi «et à ses modifications successives» et recommande d’indiquer toujours quels sont les textes qui ont modifié la loi à laquelle on renvoie. Ici il faudra ajouter que l’art. 8 de la loi n° 839 du 11 décembre 1984, en appliquant une suggestion contenue dans le rapport «Barettoni Arlieri» (cf. supra, note 42), a stipulé que, lorsqu’une loi contient de nombreux ou de complexes renvois à des dispositions précédentes, ces dernières doivent être publiées au même Journal officiel que la première.

48. Il est évident que cette fonction pourrait aider à éviter que le législateur crée des articles-monstres du genre de ceux qu’on vient de citer (cf. supra, note 24).

49. C’est par exemple le cas du mot italien nonché (équivalent aux expressions françaises : mais aussi, mais encore, ainsi que, de même que). Il peut arriver en effet que ce terme donne à une même phrase deux significations différentes. Ainsi, par exemple, l’expression suivante : «la condition A nonché la condition B entraînent la conséquence C» peut être interprétée à la foi de deux différentes façons :
1. La conséquence C :
1.1. se produit si la condition A et la condition B sont réunies,
1.2. se produit même si seulement la condition A est remplie (et B manque),
1.3. ne se produit pas si seulement la condition B est remplie (et A manque).
2. La conséquence C :
2.1. se produit si la condition A et la condition B sont réunies,
2.2. se produit même si seulement la condition A est remplie (et B manque),
2.3. se produit même si seulement la condition B est remplie (et A manque).
Cf. sur ce sujet aussi infra, n° 8.

50. Ce genre de phrase est normalement à éviter parce que souvent, comme on l’a déjà expliqué, elle ne permet pas de comprendre qui est le sujet qui doit accomplir l’action exprimée par le verbe.

51. Aussi cette forme de la phrase est à éviter, puisque souvent elle donne lieu à des difficultés d’interprétation.

52. Les énumérations ne sont jamais déconseillées en elles-mêmes ; le législateur doit toutefois clairement énoncer si la liste ne sert que d’exemplification, ou bien si elle doit être considérée exhaustive.

53. Le manuel déconseille l’emploi de mots étrangers et suggère, au cas où l’emploi de ces mots soit inévitable, d’en donner la définition.

54. Mais aussi les modifications, les substitutions et les intégrations.

55. Pour tout autre renseignement concernant le logiciel Lexedit on peut contacter directement ses réalisateurs, MM. Pietro Mercatali ou Carlo Biagioli (pour l’adresse cf. supra, note 45).

56. V. supra, n° 6.

57. V. supra, n° 2.

58. Pour des renseignements plus détaillés au sujet de ce logiciel cf. Baldini, Capelli, Sartor, Tura, Prototipo di ambiente informatizzato per la redazione di testi legislativi, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 186 et s.
Pour une explication en langue anglaise concernant d’autres logiciels expérimentales créés par l’Istituto per la Documentazione Giuridica de Florence (ESPLEX [logiciel en matière de contrats ruraux], SEDAM, ELP, HYPERLAW1 et HYPERLAW2 [systèmes experts et bases de données en matière de droit de l’environnement]), cf. le site http://www.idg.fi.cnr.it/eng/idg/presentation/ricerc-i.htm#bega.

59. Voici les informations qu’on peut trouver dans le cyber-espace concernant ce logiciel (cf. Verharen et Voermans, Institute for Language Technology and Artificial Intelligence, System Descriptions, LEDA, à la page web http://tkiwww.kub.nl:2080/tki/Docs/Think/3-2/systems.html#leda) : «In 1991 the Dutch Ministry of Justice was interested in investigating the possibilities of current computer science applications for supporting the activities of legal civil servants during the preparation process of regulation and legislation. Secondly, the Ministry wanted to look into the possibility of automatic disclosure of the ‘Aanwijzingen voor de Regelgeving’ (Recommendations for Regulation: the rules and guidelines civil servants have to obey when making regulation) and the advantages of this over the «paper situation». Wim Voermans of the Faculty of Law, and Egon Verharen of ITK at Tilburg University found that hypertext facilities were extremely suitable for not only the disclosure of the Recommendations in several ways, but also for structuring the knowledge included in the preparation activities for legislation. As a result of the research LEDA I (LEgislative Design and Advisory system), an experimental model for a legislative advisory and design system, was developed. It is a prototype of a semi-intelligent authoring tool that, using hypertext and language technology techniques, offers information of importance and interest in the preparation and design of legislation to legal draftsmen and legislators. Furthermore it offers active methodological support in the actual design and layout of legal documents and access to on-line databases and documentary information servers. The first prototype was developed using ToolBook. It works on any 386sx or better, windows 3.1 and has already been operational for testing purposes at the Ministry since 1993. Right now we are working on LEDA II, a new prototype in C++, that will be operational this summer. Please contact us if you are interested in the LEDA system and would like to receive one of the limited number of a demo-version of LEDA I. Also, if you are interested in (any paper of) the LEDA documentation, please contact us on how to get hold of a copy (if public and available)».
Adde sur ce même sujet : Voermans, Computer-aided Legislative Design: Worth while the Effort?, dans : C. van Noortwijk, A.H.J. Schmidt, R.G.F. Winkels (sous la direction de -), Legal knowledge based systems; Aims for research and development, Koninklijke Vermande b.v., Lelystad 1991, p. 87 et s.; Voermans, de Wild, Maas Nouwt, Are Legislators beyond Help from Legal Computer-Science?, AIgg Kennisgeving, jg. 5, nr. 3, september 1992, p. 2 et s.; Maes, Goutier, van der Linden, Online reading and offline tradition: adapting online help facilities to offline reading strategies, dans : Proceedings of SIGDOC’92: 10th Annual International Conference on Documentation, Ottawa, Canada, October 13-16 1992, ACM, 1992; Verharen et Voermans, Leda: a semi-intelligent drafting support system, dans : J.G.J. Wassink, J. Svenson (sous la direction de -), Intelligent tools for designing legislation and computer-supported comparison of law, Proceedings of the 1993 Jurix-conference TU Twente, Enschede, Lelystad 1993; Verharen, Fridael, Voermans, Matthijssen, Leda and Obw: Two semi-intelligent legislative drafting support systems, dans : bijdrage aan de conferentie Towards a Global Expert System in Law, Florence 1-3 december 1993; Voermans, Modelling the draughtman’s craft: the LEDA-project. Legimatics and legimatica-projects in the Netherlands, Legimatica: informatica per legiferare, sous la direction de Biagioli, Mercatali et Sartor, préc., p. 109 et s.

60. Cf. par exemple Denti, Norme sulla giurisdizione, dans : Denti, Neppi Modona, Berti, Corso, La magistratura, t. IV, Commentario della costituzione, sous la direction de G. Branca, art. 111-113, Bologna-Roma, 1987, p. 13 et s.

61. Dans ce sens cf. Borruso, La legge, il giudice e il computer, Informatica e attività giuridica (Actes du 5e Congrès International), préc., p. 57 et s.

62. Sur les retombées positives de l’emploi de l’informatique sur le langage du législateur cf. aussi Catala, L’ informatica e la razionalità del diritto, Informatica e diritto, 1981, p. 15 et s.; Borruso, Computer e diritto, préc., II, Milano, 1988, p. 33 et s. Lombardi Vallauri, Verso un sistema esperto giuridico integrale, Jus, 1995, p. 214 et s. emploie à ce sujet l’expression informaticizzabilizzazione del linguaggio legislativo, ce qu’on pourrait traduire comme «procédé de transformation du langage du législateur afin de l’adapter aux nécéssités de l’informatique» (en allemand : Autmationsgerechtmachung).

63. Nov./déc. 1996, suppl. n° 1 au n° 4/96 de la revue Iter Legis, d’informazione e critica legislativa,

64. Cf. le projet de loi n° 1665/Camera, présenté par les députés Dario Rivolta et Giovanni Deodato.

65. L’inflation législative et l’indigestion du corps social, préc., c. 183 («En particulier, l’esprit juridique, fait, sans doute, de logique, mais dans un climat de finesses et de nuances, ne pourra jamais être traduit par des machines, dans une réelle et complète fidélité»).

66. Towards a global expert system in law, à la page web http://tkiwww.kub.nl:2080/tki/Docs/Think/3-2/cfrep3.html.

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